Zanskar
un royaume Himalayen
Bienvenue au Zanskar
L’ancien royaume du zanskar
est Composé de 3 vallées posées à des altitudes comprises entre 3400 et 4200m. Situé à une distance à vol d’oiseau d’environ 900km au nord de New-Delhi (la capitale indienne), le Zanskar ne pouvait récemment encore s’atteindre qu’au prix d’un périple fatiguant combinant allégrement avion, bus, train, camion et à pieds en presque 4 journées d’un voyage éreintant. Mais depuis 2020, l’accélération de la construction des routes et des pistes peuvent vous permettre de rejoindre le Zanskar sans marcher en… 2 jours depuis la France! Mais attention à l’altitude, l’empressement n’est pas une notion à recommander à ces altitudes et il sera nécessaire de prendre votre temps. Un voyage au Zanskar, c’est un peu comme un voyage dans le temps: regardez, respirez, ressentez, admirez, éblouissez-vous, faites du bien à votre corp et votre l’esprit, REVIVEZ …
Itinéraire pour se rendre au Zanskar
Comment se rendre au Zanskar ?
Le plus vite possible
De nos jours, le moyen le plus rapide pour s’y rendre passe par l’avion entre Delhi et Leh (capitale du Ladakh à 3600m d’altitude, 1h30 de vol) puis une journée de bus ou de jeep pour rejoindre la vallée du Zanskar via la nouvelle et éblouissante route Leh – Lamayuru – Photoksar – Yulchung – Zangla qui passe par le col du Sengge la à 5000m d’altitude pour ensuite plonger dans les mythiques gorges de la rivière Zanskar. A noter que l’incroyable route des gorges de la rivière Zanskar est ouverte depuis 2024, paysages grandioses assurés mais en fond de canyon! Dans tout les cas, je vous recommande vivement de prendre votre temps et de visiter en route les extraordinaires monastères et villages qui jalonnent la route. Eblouissement garanti!
Le moins rapide pour découvrir les lieux
Vous pourriez aussi suivre l’ancien itinéraire en 2 jours minimum depuis Leh qui redescent la mythique vallée de l’Indus, s’envole vers le monastère de Lamayuru pour ensuite rejoindre la ville musulmane de Kargil. Puis vous remonterez la magnifique vallée de la rivière Suru, passerez aux pieds des géants Kun (7072m) et Nun (7135) pour atteindre le monastère très isolé de Rangdum (altitude 4000m). Le col du Pensi la (4400m) vous fera basculer sur le Zanskar et vous redescendrez la jolie vallée de la rivière Doda parsemée de petits village bouddhistes. Cette jolie vallée assez peu touristique est parfaite à descendre facilement à pieds par la rive droite le long de sentiers ou pistes, niveau très facile, logement possible chez l’habitant!
La solution trekking
Mais la notion du temps n’étant pas si importante au royaume des cieux, je conseille plutôt un trekking en guise de marche d’approche afin de vous imprégner tranquillement de la culture et de l’art de vivre de cette vallée. Il existe encore de nombreux itinéraires de randonnées éloignés des routes et pistes pour découvrir en douceur ce petit paradis tibétain qui est resté en marge du monde moderne durant des siècles en raison de son isolement incroyable. Le Zanskar qui vivait encore à l’heure du moyen-âge il y a peu est maintenant entré dans le monde moderne: cela a évidement des conséquences négatives mais aussi positives pour les trekkers : qui n’y est jamais allé ne pourra qu’être ébloui. Et en partant avec l’agence locale zanskari qui à notre confiance sur place depuis plus de 30 ans et via le parrainage de l’association, vous recevrez un accueil extraordinaire sur place dans les monastères et les villages, accueil que nulle autre agence ne pourra vous offrir.
Ils ont essayé pour vous
UN PEU D’HISTOIRE
SUR LE ZANSKAR
Le royaume du Zanskar à longtemps été gouverné par deux rois issus de la famille royale du Ladakh. Ces deux rois avaient installé leurs capitales à Zangla et à Padum. Lors de l’accession de l’Inde à l’indépendance, la totalité de la région du Cachemire à majorité musulmane mais possédant une importante communauté boudhiste fut rattachée à l’Inde sous la pression des armes. Le Pakistan voisin s’appropria la partie nord de ce territoire et réclame depuis fort longtemps la restitution de la région de Srinagar qui de ce fait vit sous haute tension depuis de très nombreuses années.. Le Zanskar est longtemps resté en marge de ces problèmes du fait de son isolement total, la première piste reliant la vallée au reste de l’Inde fut ouverte au début des années 1980.
Le triangle padum – Tungri – Zangla
Loin du monde,
au coeur des hommes
Une vallée à 3500m d’altitude
Le coeur de la vallée, à 3500m d’altitude, est formé par le triangle Padum – Tungri – Zangla et c’est là que réside le pouvoir économique et politique du Zanskar. Padum la capitale est une petite ville triste à majorité musulmane, ce qui ne va pas toujours sans poser de problèmes dans une vallée boudhiste. Toute l’administration indienne y est regroupée, magistrats, préfet, police, armée, hopitaux, écoles, …. La ville est arrosée par la rivière Tsarap qui vient du sud et dont les berges abritent quelques villages de moyennes importances (Reru, Ichar, Testa) et certains monastères dont le plus célèbre est celui de Phuktal, accroché à la falaise dans un site grandiose et extrèmement sauvage.
Tungri un village d’éleveurs, Karsha, centre du pouvoir religieux
Tungri est un gros village d’éleveurs et de cultivateurs, c’est un des rares villages de la vallée à ne pas avoir de problème d’eau pour irriguer les champs. Ce village abrite une école de médecine traditionnelle et une nonnerie. De Tungri en partant vers l’ouest l’on remonte la vallée de la Doda le long de la piste avant de rejoindre le col du Pensi la et de redescendre vers la vallée de la Suru (musulmane) pour rejoindre Kargil. En restant rive gauche de la Doda mais à l’est de Tungri la piste rejoint en une dizaine de kilomètre le magnifique monastère de Karsha, le plus important de la vallée et de l’ouest Himalayen. Ses bâtiments blanchis à la chaux brillent sur un pan de falaise et laisse penser à une proue de navire s’avançant au-dessus de la vallée. De 100 à 120 moines de l’école boudhiste des Gelugpas dépendent de ce monastère, centre du pouvoir religieux du Zanskar. Depuis le haut du monastère vous découvrirez l’un des plus beau paysage de haute montagne habitée au monde: extraordinaire!
Monastère de Stongde et ancienne capitale royale de Zangla
En continuant encore plus à l’Est et en survolant la rivière Zanskar pour passer rive droite l’on atteint les premières maisons du village de Stongde dominé par son beau monastère. La montée pour l’atteindre est rude mais la vue y est la seconde plus belle sur la vallée du Zanskar. Ce monastère est placé sous la protection de Paldem Lhamo, l’une des grandes protectrices de la foi. La vallée oblique alors vers le nord, les rivières Tsarap et Doda ont mélangées leurs eaux afin de former la rivière Zanskar que l’on appelle Chador en hiver lorsqu’elle gèle en surface. Le gros bourg de Zangla se trouve alors à une journée de marche de Tungri en redescendant la rivière Zanskar (20mn en jeep de nos jours). Zangla, ancienne capitale royale tout comme Padum, est l’un des quatres gros villages de la vallée et ses habitants sont majoritairements paysans. Le village est dominé par les ruines de l’ancien palais royal dans lequel se trouve une petite salle de prière en activité. La visite des ruines cependant reste déconseillée, car la rénovation réalisée par une association Hongroise, n’est pas encore terminée.
Une société majoritairement paysanne et de religion bouddhiste tibétaine
La vallée du Zanskar compte environ 15 000 habitants très majoritairement boudhistes et paysans. Les conditions climatiques très rudes et le manque criant d’eau ne permet pas une culture intensive, les villageois ne cultivent que de quoi subvenir à leurs besoins propres et immédiats. Les principales cultures sont l’orge et les petit-pois. Les villageois possède parfois un petit potager dans lequel ils font pousser quelques pommes-de-terre, tomates, haricots et autres légumes. Il n’y a aucun arbre fruitier au Zanskar, les fruits sont rares et tous sont importés en camions du Ladakh ou de Srinagar. Le bétails se composent de Yacks, dzos et chèvres. L’ancienne coutume obligeant chaque famille à posséder 1 ou 2 chevaux afin de se déplacer à disparue depuis une dizaine d’année en raison de la construction des routes et pistes: les jeeps ont maintenant remplacé les chevaux!
Le triangle padum – Tungri – Zangla
Loin du monde,
au coeur des hommes
Un mode de vie ancestrale
La vie des Zanskarpas est totalement imprégnée par la religion bouddhiste et chaque acte de la vie est prétexte à une cérémonie orchestrée par les moines ou les nonnes.
Du lever au coucher et même durant la nuit les zanskarpas sont en union avec leurs dieux et le milieu naturel dont leur survie dépend. La religion prone bien sûr le respect de ce milieu naturel et les divinitées sont omniprésentes: sur une montagne, au pied d’un arbre, à la naissance d’une source, au milieu d’un champs ou au bord d’une rivière. Le mode de vie des Zanskarpas n’évolue que lentement même si les mentalités des jeunes diffèrent maintenant beaucoup de celles de leurs ainées. Depuis quelques années, les évolutions sont de plus en plus rapides entrainant une certaine perte de la culture traditionnelle qui se transforme alors en folklore. L’on peut encore retrouver partielement le mode de vie ancestrale de ces populations tibétaines en hiver.
Zanskar et tourisme
Les premiers touristes à s’aventurer au Zanskar au début des années 1980 y ont découvert un paradis tibétains doublé d’une société paysanne encore intact qui vivait pratiquement en autarcie avec une petite économie basée sur le troc. Les Zanskarpas se rendaient en hiver au Ladakh, chargé de laine de moutons et de yacks, de beurre de yack, de fromage de yacks, de cuivre ramassé dans les rivières afin de les troquer contre du riz, du sucre, des thermos, des tasses en porcelaine, …. les moines et les nonnes des monastères y étaient très nombreux, les crimes et délits inexistant et tous vivaient pacifiquement à grand renfort de » chang » ( bière locale) et d’Arak ( Chang distillé localement). L’arrivée d’une petite industrie touristique dans les années 90 bouscula cet ordre immuable et établit des choses, le Zanskar s’ouvrit au monde « d’au-delà des montagnes ». Les touristes ( environ 3000 par an auparavant) étaient à 80% français, tous trekkers, si bien que le Zanskar se transformait en » petite France » durant les 3 mois d’été. Tanneguy d’Arfeuille y passa 2 hivers au monastère de Karsha en 1991 et 1994 et découvrit l’extraordinaire trekking du fleuve gelé en janvier 1992, il fut l’un des premier occidentaux à s’aventurer dans cette fabuleuse odyssée totalement hors du temps et il entreprit de l’organiser pour un premier groupe via une agence de trekking française en 1995.
Après 50 passages sur le fleuve gelé, l’on peut affirmer sans hésitation qu’il est » le grand spécialiste mondial » de ce trekking hors zanskarpas! Les années 2010 voient l’arrivée timide des premiers indiens en saison estival, qui découvrent les joies des congés payées et de l’aventure. Les réseaux sociaux aidant, le zanskar voit maintenant arriver de plus nombreux touristes indiens qui viennent » s’y prendre en photos » pour nombre d’entres eux, découvrir une vallée extraordinaire pour les autres. Les routes s’y développent maintenant rapidement mais les espaces y sont suffisamment infinis pour pouvoir toujours trekker tranquillement sans être dérangés. Un voyage au Zanskar reste une expérience inoubliable et l’association via son agence locale attitrée vous emmènera au bout du monde vers les villages et les sentiers les plus isolés, les plus traditionnels, le tout dans des décors d’une beauté infinie! Nous vous attendons.