Zanskar

un royaume Himalayen

Illustration d'un trekkeur

Bienvenue au Zanskar

L’ancien royaume du zanskar

est Composé de 3 vallées posées à des altitudes comprises entre 3400 et 4200m. Situé à une distance à vol d’oiseau d’environ 900km au nord de New-Delhi (la capitale indienne), le Zanskar ne pouvait récemment encore s’atteindre qu’au prix d’un périple fatiguant combinant allégrement avion, bus, train, camion et à pieds en presque 4 journées d’un voyage éreintant. Mais depuis 2020, l’accélération de la construction des routes et des pistes peuvent vous permettre de rejoindre le Zanskar sans marcher en… 2 jours depuis la France! Mais attention à l’altitude, l’empressement n’est pas une notion à recommander à ces altitudes et il sera nécessaire de prendre votre temps. Un voyage au Zanskar, c’est un peu comme un voyage dans le temps: regardez, respirez, ressentez, admirez, éblouissez-vous, faites du bien à votre corp et votre l’esprit, REVIVEZ … 

Itinéraire pour se rendre au Zanskar

Comment se rendre au Zanskar ?

Le plus vite possible

De nos jours, le moyen le plus rapide pour s’y rendre passe par l’avion entre Delhi et Leh (capitale du Ladakh à 3600m d’altitude, 1h30 de vol) puis une journée de bus ou de jeep pour rejoindre la vallée du Zanskar via la nouvelle et éblouissante route Leh – Lamayuru – Photoksar – Yulchung – Zangla qui passe par le col du Sengge la à 5000m d’altitude pour ensuite plonger dans les mythiques gorges de la rivière Zanskar. A noter que l’incroyable route des gorges de la rivière Zanskar est ouverte depuis 2024, paysages grandioses assurés mais en fond de canyon! Dans tout les cas, je vous recommande vivement de prendre votre temps et de visiter en route les extraordinaires monastères et villages qui jalonnent la route. Eblouissement garanti!

Illustration d'un avion
Symbole bouddhist dhvaja
Symbole du monastère du Karsha
Illustration d'un bus

Le moins rapide pour découvrir les lieux

Vous pourriez aussi suivre l’ancien itinéraire en 2 jours minimum depuis Leh qui redescent la mythique vallée de l’Indus, s’envole vers le monastère de Lamayuru pour ensuite rejoindre la ville musulmane de Kargil. Puis vous remonterez la magnifique vallée de la rivière Suru, passerez aux pieds des géants Kun (7072m) et Nun (7135) pour atteindre le monastère très isolé de Rangdum (altitude 4000m). Le col du Pensi la (4400m) vous fera basculer sur le Zanskar et vous redescendrez la jolie vallée de la rivière Doda parsemée de petits village bouddhistes. Cette jolie vallée assez peu touristique est parfaite à descendre facilement à pieds par la rive droite le long de sentiers ou pistes, niveau très facile, logement possible chez l’habitant!

La solution trekking

Mais la notion du temps n’étant pas si importante au royaume des cieux, je conseille plutôt un trekking en guise de marche d’approche afin de vous imprégner tranquillement de la culture et de l’art de vivre de cette vallée. Il existe encore de nombreux itinéraires de randonnées éloignés des routes et pistes pour découvrir en douceur ce petit paradis tibétain qui est resté en marge du monde moderne durant des siècles en raison de son isolement incroyable. Le Zanskar qui vivait encore à l’heure du moyen-âge il y a peu est maintenant entré dans le monde moderne: cela a évidement des conséquences négatives mais aussi positives pour les trekkers : qui n’y est jamais allé ne pourra qu’être ébloui. Et en partant avec l’agence locale zanskari qui à notre confiance sur place depuis plus de 30 ans et via le parrainage de l’association, vous recevrez un accueil extraordinaire sur place dans les monastères et les villages, accueil que nulle autre agence ne pourra vous offrir.

Trekkeuse au Zanskar
Yack et fillette du zanskar, l’élevage aux ladakhis

Ils ont essayé pour vous

Barbara et Eric, été 2018

Julley Tanneguy !! Nous voici de retour sur la planète occidentale et tout s’est très bien passé.
Merci encore pour vos conseils et recommandations concernant l’organisation de notre trekking au Zanskar. Le chauffeur (Stenzin Tharpa) était très sympa et prudent. Il s’est très bien entendu avec le jeune guide (Lobzang) qui est resté avec nous les 16j ! Ce fut très appréciable d’autant que ce dernier est vraiment très agréable, attentionné, sérieux et efficace ! Il a parfaitement su adapter les étapes ( pour la visite de Phuktal notamment).

Tashi nous a rejoins comme prévu à Padum. Son expérience et sa gentillesse sont une grande richesse pour l’association !

Avec le muletier, ils ont parfaitement géré les étapes et nous garderons un excellent souvenir de ce séjour.

Nous avons apprécié également l’hôtel à Delhi, et les fêtes de l’indépendance !!! Nous espéront avoir l’occasion de vous rencontrer…

Marie-Line & Michel Boissier

Merci encore pour vos conseils et recommandations concernant l’organisation de notre trekking au Zanskar. Le chauffeur (Stenzin Tharpa) était très sympa et prudent. Il s’est très bien entendu avec le jeune guide (Lobzang) qui est resté avec nous les 16j ! Ce fut très appréciable d’autant que ce dernier est vraiment très agréable, attentionné, sérieux et efficace ! Il a parfaitement su adapter les étapes ( pour la visite de Phuktal notamment). Tashi nous a rejoins comme prévu à Padum. Son expérience et sa gentillesse sont une grande richesse pour l’association ! Avec le muletier, ils ont parfaitement géré les étapes et nous garderons un excellent souvenir de ce séjour. Nous avons apprécié également l’hôtel à Delhi, et les fêtes de l’indépendance !!! Nous espéront avoir l’occasion de vous rencontrer…

Agnès et Jean-Pierre (fleuve gelé)

Une organisation parfaite avec des gens très compétents, tant l’équipe de porteurs que les cooks et bien sur le très sympathique Tashi. Ils ont tous été tellement efficaces, devançant toutes nos attentes et demandes, palliant les petites faiblesse passagères des uns et des autres …

Je suis en train de revivre cette aventure en traitant les quelques 4000 photos rapportées, des paysages sublimes, des ambiances magiques et des rencontres inoubliables avec des Zanskarpas si accueillants.

Des moments uniques passés sur ce fleuve, chez nos hôtes ou dans les monastères, qui effacent les moments un peu plus rudes quand l’effort physique, le froid, l’inconfort nous font parfois rêver à un transat sur une plage des caraibes !

Florence, fleuve gelé

Le fleuve gelé ? Un vieux rêve pour moi. Que de moments à rêver sur les photos de Follmi ! J’avais envie de rencontre, mais aussi de partage avec la population locale. De vivre des moments forts, inoubliables….Tout ceci, l’association française des amis de Karsha m’a permis de le vivre via Tanneguy son président. Il nous a ouvert les portes du Zanskar, le cœur de ses habitants. Une équipe à nos petits soins en permanence, une solution a tous les problèmes.

Je suis rentrée complètement déconnectée du monde occidental!!!! Déjà 3 mois et je suis encore un peu la bas, avec les nonnes de Pishu, les moines, les enfants aux sourires magnifiques, les femmes a l’accueil extraordinaire et tous les autres que j’ai toujours au fond de mon cœur.

Merci Tanneguy et l’association

Caroline Dallèves

Dès le premier contact, je trouve en Tanneguy (le président de l’association) quelqu’un de très ouvert et d’une extrême gentillesse.

Ringzen parle des rudiments d’anglais, Tundup non. Moi j’ai un dico de tibétain. On baragouine, on rigole pour finalement se comprendre à merveille. Pendant les deux semaines que nous passons sur le Fleuve, puis dans la vallée du Zanskar, on ne se quitte plus. Tout cela pour dire que la barrière de la langue est un faux problème et que l’on arrive toujours à se comprendre! Tundup est comme un père pour moi, il ouvre la marche, teste la glace, me porte même sur son dos lors de certains passages! Je suis en sécurité avec lui. Ringzen joue la « mère poule » en me mitonnant de bons petits plats, toujours soucieux de mon appétit, de ma santé, de mon bien-être, de mon humeur. Attachant et attaché. Je ne sais pas s’il leur arrive d’être de mauvaise humeur. Une fois arrivés dans la vallée, mes deux porteurs me conduisent à leur village, m’hébergent dans leur famille.

Corinne, fleuve gelé

Durant cette aventure il ne s’agissait pas d’être simplement spectateurs d‘un monde magnifique, mais Tanneguy de l’association nous promettait de vivre le Zanskar de l’intérieur. Contact téléphonique pris, je suis juste tombé sur « Tony » (alias Tanneguy), celui que les Zanskapas croisent sur le fleuve gelé en le saluant comme un vieux copain et qui est accueilli dans les monastères comme un frère et dans les nonneries comme un fils. Puis nous voilà partis. Malgré le froid, le manque d’hygiène, l’inconfort, la promiscuité, restent les souvenirs les plus saillants de ce voyage: les rencontres, la chaleur de l’accueil des Zanskapas, l’attention permanente des guides et cuisiniers du groupe. La fin du voyage avec quelques jours « tampon » pour visiter Dehli et Agra (avec son sublime Taj Mahal) est un plus qui permet de mesurer à quel point l’Inde est un patchwork et qu’il faudrait bien des années de voyage pour en découvrir toutes les facettes. Ce voyage est un dépaysement dont on ne revient pas tout à fait indemne. N’y a-t-il vraiment qu’une seule planète ?

Xavier, fleuve gelé

Bloquer + de 3 semaines sur l’agenda pour un trek au lieu d’une ascension himalayenne, il fallait à Corinne des arguments pour m’en convaincre ! Le vécu du voyage a dépassé les attentes et vaincu les appréhensions. Les rencontres authentiques et non touristiques sont pour moi le plus marquant de ce séjour, permises par les liens que Tanguy a su tisser et entretenir. Le rythme, le sentiment de liberté, les visages, les ambiances et les paysages demeurent inoubliables. De retour aux trépidations et aux plaisirs du monde occidental, il me reste de ce voyage une attitude de fond inspirée du calme et du recul auquel invite ce trek au zanskar.

Charline

Le Zanskar est une terre sauvage mais tellement accueillante! Dans ma mémoire resteront gravés les rencontres, le calme et la beauté des paysages. Pas besoin d’être un grand sportif et j’en suis témoin, pour profiter de ce voyage merveilleusement organisé par l’équipe des Zanskarpas en compagnie d’un spécialiste de la région: Tanneguy d’Arfeuille de l’association (il paraît qu’on mesure la richesse d’un homme par ceux qui l’entourent…). La seule difficulté de ce voyage : en revenir… Mon seul souhait : avoir la chance d’y retourner! Sans nul doute, la plus belle expérience de ma vie (ce qui fera sans doute sourir certains du groupement hiver 2013…).

Christian

J’ai de suite été séduit par les différents projets financés par l’association directement au Zanskar, la parfaite connaissance de Tanneguy sur cette région, ses habitants et ses traditions, mais également par le fait que le trek soit organisé par le monastère de Karsha.

Jamais je n’ai eu à regretter ce choix…….bien au contraire…..d’ailleurs j’y suis retourné en 2011 avec ma compagne.

Quel bonheur de marcher sur la glace dans des paysages grandioses, de dormir à la belle étoile, dans les grottes, chez l’habitant, au monastère de Karsha ou à la nonnerie de Pishu. Quel plaisir également de marcher en compagnie de Tashi, de Lobsang, de Nono et des porteurs et de pouvoir partager des moments simples mais empreints d’une grande Amitié.

Merci à tout le groupe, à Tanneguy, Tashi, Lobsang, Thukjay, et les autres, une aventure humaine inoubliable, hors du temps, riche en émotions et en rencontres.

Alain ROBERT

Le fleuve gelé fait  partie de la trilogie des treks de glace: Hielo-Continental / Spitzberg / fleuve gelé. C’est l’un des voyages himalayens qui m’a le plus marqué,  par les conditions météo et l’environnement glacière, les paysages, mais aussi par la dimension humaine avec les habitants et les moines du Zanskar. Un trekkeur, digne de ce nom, doit avoir parcouru, au moins une fois, le Fleuve gelé. L’organisateur et l’organisation du voyage, mérite la note de 9.5/10

Patrick Rollier

C’est trek hors du commun mais surtout une aventure humaine que nous ont offert Tanneguy, Tashi (guide zanskarpa) et l’équipe zanskari qui nous ont fait marcher sur les pas immémoriaux des zanskarpas et nous ont entre-ouvert les portes de la vallée, des monastères, des villages, en fait de leur coeur. Misanthrope s’abstenir.

Olivier, Fleuve Gelé

Le fait d’avoir acheté une Conché (robe locale en laine de moutons) m’ont rapproché du groupe des Zanskarpa et du groupe en général. Si je devais refaire ce trek, ce serait dans les mêmes conditions.

C’est un trek d’exception, sans difficulté physique mais rude car le confort est absent. On a été aidés en cela par la très bonne organisation du trek .

Les paysages exceptionnels de cette vallée encaissée, la glace sous toutes ses formes, la dimension humaine de l’aventure… Que de souvenirs au monastère de Karsha et à son école, chez les nonnes de Pishu, dans les hameaux traversés.

Que dire d’autre sans remplir complètement le site de Tanguy si ce n’est « à quand le prochain trek avec l’association?

Jean-Pierre Testa

Le froid, la glace, tout cela m’était inconnu avant ce premier fleuve gelé en 2008, à 58 ans mes expériences de trek se limitaient à quelques ballades dans le Queyras italien. Tashi et toute son équipe locale nous ont guidé avec professionnalisme, gentillesse, sécurité et sollicitude tout au long de ce trek où seule de la vigilance était indispensable. Tanneguy nous a beaucoup apporté de part ses connaissances irremplaçables de la région. L’ hospitalité de ce peuple, la sérénité des monastères, la beauté des paysages ont fait le reste pour parfaire cette aventure hors du commun.

François, fleuve gelé 2018

Voyager utile à toujours été dans ma démarche alors partir avec une association et participer sur place à la distribution de l’argent, cela m’a tout de suite tenté! Et puis le fleuve gelé, j’en rêvais depuis que je marche (ou presque!).  Contact super avec Tanneguy d’Arfeuille, toujours disponible jusqu’au départ: tout est expliqué, clair, net et à prioris sans mauvaises surprises (cela se confirmera).

Pour parler maintenant du voyage, quel pied!!!! Les paysages hivernaux sont à couper le souffle, l’expérience tellement immersive et incroyable, l’équipe local d’une gentillesse confondante, les population que nous avons rencontré tellement « humaine »! Ce trekking est le plus marquant de ma vie. Merci à Tanneguy et à toute l’équipe locale pour leur gentillesse, leur dévouement

Michel et Adeline, août 2018

Expérience extraordinaire, c’était notre premier trekking et la barre est haute pour la suite: paysages sublimes, organisation super, Tashi et l’équipe locale adorable, cook super… Quelle expérience humaine, une telle gentillesse et tant de sourires, ça redonne foie en l’être humain! A recommander sans modération, devrait être remboursé par la sécurité sociale!!!!

Thibaut, Elisabeth, Alexandre et Nathalie, juillet 2019

Nous avons entendu parler de l’association par un couple d’ami ayant fait 2 fois le fleuve gelé et qui en sont revenus éblouis! Mais l’hiver, le froid, la neige, pas trop notre truc alors nous avons tenté en juillet 2019! Tanneguy d’Arfeuille nous avait bien conseillé jusqu’au dernier moment avant le départ et tout s’est bien passé. L’itinéraire n’était pas trop facile tout les jours mais on ne se frotte pas à l’himalaya sans en baver un peu! Par contre sur place les gens étaient trop gentils et l’équipe qui est partie avec nous a vraiment assuré, trop de beaux souvenirs! Bref si c’était à refaire, nous repartirions à nouveau sous le parrainage de l’association via Tanneguy qui est très connu sur place de par l’aide que son association distribue sur place depuis plus de 30 ans je crois! Merci et à une prochaine fois, nous allons vous envoyer des amis pour aller au Zanskar

Groupe "les 3 gais lurons" de août 2019

Premier grande randonnées pour nous, en tout cas si loin de nos chères alpes que nous aimons tant! Et bien quelle expérience extraordinaire, comme quoi mieux vaux tard que jamais! Tashi nous attendait à l’aéroport de Leh! Son sourire en dit long et immédiatement l’on se sent en confiance! il nous a chaperonné pendant tout le voyage et à pris soin de nous comme un père le ferait pour ses enfants! Paysages incroyables, lumières éblouissantes (sauf 3 jours de petite pluie), sourires à gogo, nourriture pas trop mal (bon, oubliez le civet de biche ou le fois gras, vive les momos de tupten et la thukpa de Madame Tashi à Tungri!!!), organisation vraiment bien (en dehors du zip de notre tente qui ne fermait plus en fin de trekking mais bon, ce sont les aléas du trekking!), gentillesse, etc… Nous n’avons jamais expérimenté cela en Europe! A recommander sans hésiter.

UN PEU D’HISTOIRE
SUR LE ZANSKAR

Le royaume du Zanskar à longtemps été gouverné par deux rois issus de la famille royale du Ladakh. Ces deux rois avaient installé leurs capitales à Zangla et à Padum. Lors de l’accession de l’Inde à l’indépendance, la totalité de la région du Cachemire à majorité musulmane mais possédant une importante communauté boudhiste fut rattachée à l’Inde sous la pression des armes. Le Pakistan voisin s’appropria la partie nord de ce territoire et réclame depuis fort longtemps la restitution de la région de Srinagar qui de ce fait vit sous haute tension depuis de très nombreuses années.. Le Zanskar est longtemps resté en marge de ces problèmes du fait de son isolement total, la première piste reliant la vallée au reste de l’Inde fut ouverte au début des années 1980.

Vase zaskarpas du zanskar

Le triangle padum – Tungri – Zangla

Loin du monde,
au coeur des hommes
 

Une vallée à 3500m d’altitude

Le coeur de la vallée, à 3500m d’altitude, est formé par le triangle Padum – Tungri – Zangla et c’est là que réside le pouvoir économique et politique du Zanskar. Padum la capitale est une petite ville triste à majorité musulmane, ce qui ne va pas toujours sans poser de problèmes dans une vallée boudhiste. Toute l’administration indienne y est regroupée, magistrats, préfet, police, armée, hopitaux, écoles, …. La ville est arrosée par la rivière Tsarap qui vient du sud et dont les berges abritent quelques villages de moyennes importances (Reru, Ichar, Testa) et certains monastères dont le plus célèbre est celui de Phuktal, accroché à la falaise dans un site grandiose et extrèmement sauvage.

Vallée du zanskar et son fleuve en été
Cultivateur de Tungri avec une vache

Tungri un village d’éleveurs, Karsha, centre du pouvoir religieux

Tungri est un gros village d’éleveurs et de cultivateurs, c’est un des rares villages de la vallée à ne pas avoir de problème d’eau pour irriguer les champs. Ce village abrite une école de médecine traditionnelle et une nonnerie. De Tungri en partant vers l’ouest l’on remonte la vallée de la Doda le long de la piste avant de rejoindre le col du Pensi la et de redescendre vers la vallée de la Suru (musulmane) pour rejoindre Kargil. En restant rive gauche de la Doda mais à l’est de Tungri la piste rejoint en une dizaine de kilomètre le magnifique monastère de Karsha, le plus important de la vallée et de l’ouest Himalayen. Ses bâtiments blanchis à la chaux brillent sur un pan de falaise et laisse penser à une proue de navire s’avançant au-dessus de la vallée. De 100 à 120 moines de l’école boudhiste des Gelugpas dépendent de ce monastère, centre du pouvoir religieux du Zanskar. Depuis le haut du monastère vous découvrirez l’un des plus beau paysage de haute montagne habitée au monde: extraordinaire!

Monastère de Stongde et ancienne capitale royale de Zangla

En continuant encore plus à l’Est et en survolant la rivière Zanskar pour passer rive droite l’on atteint les premières maisons du village de Stongde dominé par son beau monastère. La montée pour l’atteindre est rude mais la vue y est la seconde plus belle sur la vallée du Zanskar. Ce monastère est placé sous la protection de Paldem Lhamo, l’une des grandes protectrices de la foi. La vallée oblique alors vers le nord, les rivières Tsarap et Doda ont mélangées leurs eaux afin de former la rivière Zanskar que l’on appelle Chador en hiver lorsqu’elle gèle en surface. Le gros bourg de Zangla se trouve alors à une journée de marche de Tungri en redescendant la rivière Zanskar (20mn en jeep de nos jours). Zangla, ancienne capitale royale tout comme Padum, est l’un des quatres gros villages de la vallée et ses habitants sont majoritairements paysans. Le village est dominé par les ruines de l’ancien palais royal dans lequel se trouve une petite salle de prière en activité. La visite des ruines cependant reste déconseillée, car la rénovation réalisée par une association Hongroise, n’est pas encore terminée.

Monument typique de la vallée du Zanskar

Une société majoritairement paysanne et de religion bouddhiste tibétaine

La vallée du Zanskar compte environ 15 000 habitants très majoritairement boudhistes et paysans. Les conditions climatiques très rudes et le manque criant d’eau ne permet pas une culture intensive, les villageois ne cultivent que de quoi subvenir à leurs besoins propres et immédiats. Les principales cultures sont l’orge et les petit-pois. Les villageois possède parfois un petit potager dans lequel ils font pousser quelques pommes-de-terre, tomates, haricots et autres légumes. Il n’y a aucun arbre fruitier au Zanskar, les fruits sont rares et tous sont importés en camions du Ladakh ou de Srinagar. Le bétails se composent de Yacks, dzos et chèvres. L’ancienne coutume obligeant chaque famille à posséder 1 ou 2 chevaux afin de se déplacer à disparue depuis une dizaine d’année en raison de la construction des routes et pistes: les jeeps ont maintenant remplacé les chevaux!

Kalasha symbole de bon augure indou

Le triangle padum – Tungri – Zangla

Loin du monde,
au coeur des hommes
 

Un mode de vie ancestrale

La vie des Zanskarpas est totalement imprégnée par la religion bouddhiste et chaque acte de la vie est prétexte à une cérémonie orchestrée par les moines ou les nonnes.
Du lever au coucher et même durant la nuit les zanskarpas sont en union avec leurs dieux et le milieu naturel dont leur survie dépend. La religion prone bien sûr le respect de ce milieu naturel et les divinitées sont omniprésentes: sur une montagne, au pied d’un arbre, à la naissance d’une source, au milieu d’un champs ou au bord d’une rivière. Le mode de vie des Zanskarpas n’évolue que lentement même si les mentalités des jeunes diffèrent maintenant beaucoup de celles de leurs ainées. Depuis quelques années, les évolutions sont de plus en plus rapides entrainant une certaine perte de la culture traditionnelle qui se transforme alors en folklore. L’on peut encore retrouver partielement le mode de vie ancestrale de ces populations tibétaines en hiver.

Zanskar et tourisme

Les premiers touristes à s’aventurer au Zanskar au début des années 1980 y ont découvert un paradis tibétains doublé d’une société paysanne encore intact qui vivait pratiquement en autarcie avec une petite économie basée sur le troc. Les Zanskarpas se rendaient en hiver au Ladakh, chargé de laine de moutons et de yacks, de beurre de yack, de fromage de yacks, de cuivre ramassé dans les rivières afin de les troquer contre du riz, du sucre, des thermos, des tasses en porcelaine, …. les moines et les nonnes des monastères y étaient très nombreux, les crimes et délits inexistant et tous vivaient pacifiquement à grand renfort de  » chang » ( bière locale) et d’Arak ( Chang distillé localement). L’arrivée d’une petite industrie touristique dans les années 90 bouscula cet ordre immuable et établit des choses, le Zanskar s’ouvrit au monde « d’au-delà des montagnes ». Les touristes ( environ 3000 par an auparavant) étaient à 80% français, tous trekkers, si bien que le Zanskar se transformait en  » petite France » durant les 3 mois d’été. Tanneguy d’Arfeuille y passa 2 hivers au monastère de Karsha en 1991 et 1994 et découvrit l’extraordinaire trekking du fleuve gelé en janvier 1992, il fut l’un des premier occidentaux à s’aventurer dans cette fabuleuse odyssée totalement hors du temps et il entreprit de l’organiser pour un premier groupe via une agence de trekking française en 1995.

Campement de trekkeur au Zanskar
Randonnée hivernale au zanskar

Après 50 passages sur le fleuve gelé, l’on peut affirmer sans hésitation qu’il est  » le grand spécialiste mondial » de ce trekking hors zanskarpas! Les années 2010 voient l’arrivée timide des premiers indiens en saison estival, qui découvrent les joies des congés payées et de l’aventure. Les réseaux sociaux aidant, le zanskar voit maintenant arriver de plus nombreux touristes indiens qui viennent  » s’y prendre en photos » pour nombre d’entres eux, découvrir une vallée extraordinaire pour les autres. Les routes s’y développent maintenant rapidement mais les espaces y sont suffisamment infinis pour pouvoir toujours trekker tranquillement sans être dérangés. Un voyage au Zanskar reste une expérience inoubliable et l’association via son agence locale attitrée vous emmènera au bout du monde vers les villages et les sentiers les plus isolés, les plus traditionnels, le tout dans des décors d’une beauté infinie! Nous vous attendons.